C'est devenu la tarte à la crème chez les acteurs RH : "un recrutement ne peut se faire que si la relation va au-delà de la recherche du mouton à cinq pattes". Pourtant, il n'y a jamais eu autant de recherches de "profils" avec un Bac + 12, 40 ans d'expérience et demandant un salaire de junior !
Source : www.viedemerde.fr
Critiquer l'amateurisme de certains "recruteurs" est facile. Malheureusement, ils sont la partie immergée de l'iceberg qui détruit le travail formidable de nombreux RH qui prennent le temps de sourcer à la fois la personne idéale : pas forcément celle qui aura le plus d'années d'expérience ou le diplôme "qui va bien", mais celle qui saura s'adapter à sa nouvelle équipe et à son manager, celle qui est prête à s'engager durablement et à y apporter sa pierre. Mais cela suffit-il ?
Recruter, ce n'est pas qu'être en relation avec le candidat
La relation avec le candidat est importante. En effet, pour pouvoir définir la bonne personne à la bonne place, il ne suffit pas de déterminer quel diplôme il faut pour le poste (alors ? Bac + 4 ou Bac + 5 ?), le nombre d'années d'expérience (en quoi quelqu'un avec 4 années serait moins "bonne" qu'une personne avec 5 ?).
On parle de plus en plus de relation de business partner. Car, il faut le savoir, le recruteur ne sera jamais aussi bon que l'acteur de terrain (mis à part s'il y a déjà été auparavant). Associer l'opérationnel, c'est lui donner la possibilité de participer au choix, parce que c'est LUI qui devra l'intégrer dans l'équipe.
Une relation gagnant-gagnant... mais pour qui ?
Au fond, la relation n'existe durablement que si elle est partagée par tous ! Et, par tous, j'entends, le candidat... et l'entreprise ! Car, ne l'oublions pas, si une structure recrute, c'est avant tout pour se développer ! Le recruteur est un entremetteur. Il devra cependant veiller à ce que la relation perdure dans le temps, sous peine d'y perdre crédibilité... en business !
Crédit photo : http://www.gratisography.com/
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